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Appel à communications

Appel à contributions
Évelyne Faivre-Martin fut chargée de cours à l’École du Louvre, les Journées dédiées à cette enseignante exceptionnelle souhaitent lui rendre hommage en rassemblant ses quatre domaines de prédilection – la Préhistoire, le Proche-Orient, l’Égypte et la médiation culturelle – sous une même bannière : celle de la question du regard.

À travers les yeux du scribe

À travers les yeux du scribe
 

Regards sur les objets archéologiques de la Préhistoire, du Proche-Orient et de l’Égypte

4 et 5 avril 2024 à l’École du Louvre

Pendant près de 37 ans, Évelyne Faivre-Martin fut chargée de cours à l’École du Louvre. Des générations d’élèves et d’auditeurs purent profiter de ses connaissances et de sa pédagogie hors pair pour apprendre à lire l’art antique. Aussi bien à l’aise en art de la Préhistoire qu’en égyptologie et en archéologie du Proche-Orient, elle invitait ses étudiants à se fier à leur propre regard, à observer chaque détail, à décrire avec attention pour, finalement, laisser parler l’œuvre. De plus, elle incitait chacun à faire preuve de curiosité et à bâtir des liens entre les civilisations antiques, reliant ainsi règnes, motifs et textes dans une perspective d’ouverture. Comme conférencière au musée du Louvre, puis manager des conférenciers à la RMN, Évelyne enseigna la médiation culturelle en Master à l’École du Louvre. Son expérience du terrain et son habilité à conduire un groupe dans les salles du musée furent précieux pour les futurs professionnels du monde culturel.

Les journées dédiées à cette enseignante exceptionnelle souhaitent lui rendre hommage en rassemblant ses quatre domaines de prédilection – la Préhistoire, le Proche-Orient, l’Égypte et la médiation culturelle – sous une même bannière : celle de la question du regard.

Grande école installée dans l’enceinte d’un musée de renommée internationale, l’École du Louvre est surnommée « l’École du regard ». Ses méthodes d’enseignement, fondées principalement sur l’observation directe des œuvres d’art, demeurent à ce jour uniques dans le paysage universitaire contemporain.
De ce fait, les journées se dérouleront autour de quatre axes interrogeant la notion du regard sur l’objet archéologique. Deux journées pour diffuser, échanger et confronter différentes disciplines issues du monde universitaire et du monde muséal au sujet du « regard » du chercheur sur un objet mais aussi celui – changeant - d’une société, d’un archéologue, d’un spectateur, d’un conférencier, voire le regard de l’œuvre elle-même. Les communications et débats chercheront ainsi à mettre en lumière les discours qui naissent de ces différents regards et qui nous aident à appréhender le passé à la lumière du présent.