Ecole du Louvre
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Collectes amérindiennes de la Smithsonian Institution conservées au musée du quai Branly - Jacques Chirac
A la conquête de l'Ouest

À la fin du XIXe siècle, la Smithsonian Institution, qui a entrepris très tôt de constituer un vaste réseau de correspondants scientifiques de par le monde, s’engage dans un processus d’échanges avec le musée d’Ethnographie du Trocadéro et procède à l’envoi régulier de centaines d’objets produits par les cultures autochtones d’Amérique du nord. Parmi ces objets, arrivés entre 1880 et 1890, se trouvent cent quarante-sept pièces provenant de l’Ouest américain, entrées dans les collections de la Smithsonian des années 1860 aux années 1880.
L’ensemble de celles provenant de l’Ouest américain qui figurent dans les registres d’inventaire du musée d’Ethnographie du Trocadéro a été inclus dans ce corpus d’étude, y compris les quinze pièces qui ne figurent plus aujourd’hui à l’inventaire la collection. La documentation qui accompagne ces objets a permis d’élaborer une réflexion élargie sur la collecte de la culture matérielle autochtone aux États-Unis au XIXe siècle. L’immense diversité historique du corpus a conduit l’auteure à s’interroger sur les modes de constitution de la collection au fil des explorations et à éclaircir les intentions qui ont conduit à la sélection et au regroupement des objets qui forment aujourd’hui un ensemble.

L'auteure : Camille Faucourt
Grandes cornes et hauts atours
Le hennin et la mode au Moyen Âge

Qualifié au XVe siècle de coiffe « oultrageuse », « laide » et « ridicule », perçu comme un symbole de vanité et de vacuité des biens matériels, mais plus encore comme une transgression à l’ordre établi, le hennin est vivement condamné par les pouvoirs religieux et civils. Ces coiffes sont désignées par les moralistes et les prédicateurs comme les stigmates du diable, les attributs des prostituées et des femmes hérétiques et comme des étendards de la bestialité. Les sources écrites du XVe siècle, romans, chroniques, sermons mais aussi peintures, enluminures et sculptures rassemblées par l’auteure, lui ont permis de construire et de mener une démonstration qui place ces « atours à cornes » au cœur des débats religieux et sociaux de la fin du Moyen Âge.

L'auteure : Alix Durantou
Le salon littéraire, artistique et musical de Madame de Rayssac
Héros, errants d'une histoire à contretemps

Sous la IIIe République, les salons se multiplient à Paris et s'imposent comme une pratique culturelle essentielle de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Au milieu de cette floraison exceptionnelle, Madame de Rayssac tient salon. En véritable muse, elle réunit, de 1870 à 1880, un cénacle où se rencontrent intellectuels et artistes toutes générations confondues, dans un climat d'émulation.

L'auteure : Sarah Hassid
Masques et marionnettes dans le théâtre traditionnel des peuples bamana, malinké et bozo
Un art de la fête au Mali

Cet ouvrage s'attache à cette forme particulière de théâtre de tradition animiste qui a cohabité avec l'islamisation et survécu jusqu'à nos jours. Témoin d'une recherche approfondie, complété par un important corpus photographique original et inédit, ce volume permet de restituer à cet art du théâtre de marionnettes sa dimension d'art total et de témoigner de sa grande richesse symbolique et iconographique.

L'auteure : Amaëlle Favreau
Collections du musée du louvre et du musée d'Archéologie Nationale
Iconographie du décor peint de la Céramique de Suse I

Ce mémoire recense, sous forme de catalogue commenté, trois cent cinquante-huit pièces issues de la grande nécropole de la ville de Suse ; des pièces tirées de collections pour une grande part inédites des musées du Louvre et de Saint-Germain-en-Laye.
Il traite également de l'historique des fouilles et de la découverte de la nécropole, établit une typologie du décor peint des coupes et propose un répertoire des motifs décoratifs.
L'ensemble est complété par de nombreuses et riches annexes.

L'auteur : François Bridey
En chair et en os :
Le cadavre au musée

Valeurs, statuts et enjeux de la conservation des dépouilles humaines patrimonialisées

Mémoire de 2e cycle de l’Ecole du Louvre, cet ouvrage propose un point sur la question sensible de la conservation des restes humains dans les institutions patrimoniales.
Traitant du rapport à la mort, des rites et des usages qui l’entourent, du devenir physique de la dépouille, cette étude aborde sans détours le statut des restes humains patrimonialisés, de la reconnaissance à la mise en exposition, et les implications muséographiques, juridiques et culturelles.

L'auteure : Laure Cadot
peintre d'histoire et décorateur
Joseph Blanc (1846-1904)

Connu pour ses réalisations décoratives (Hôtel de Ville de Paris, Panthéon, Opéra Comique, Grand Palais…) Joseph Blanc s'inscrit dans le riche panorama, souvent oublié, de la peinture d'histoire et de grands décors chers à la Troisième République.
Aujourd'hui, cet oeuvre revisité par une monographie rigoureuse, savante et documentée remet en perspective et analyse le parcours et la carrière de l'élève de Blin et Cabanel, prix de Rome, professeur aux Beaux-Arts, peintre d'histoire et décorateur dans le dernier tiers d'un XIXe siècle en devenir.

L'auteur : Pierre Sérié
Mémoires de recherche
La sculpture de la Renaissance dans le Vexin français

Au XVIe siècle, le Vexin français appartenait au diocèse de Rouen. Ce territoire, situé au Nord-Ouest de Paris, vit éclore une statuaire religieuse empreinte d'italianisme mais encore attachée aux canons artistiques du Moyen-Age.
Sa richesse iconographique, sa variété formelle témoignent d'une forme d'expression originale. Ce mémoire révèle un corpus de plus de six cents sculptures étudié pour la première fois dans son ensemble.

L'auteure : Guilaine Benoit Ecolan
bandeau0bandeau1bandeau2Ecole du LouvreEnseignementsVie étudianteInternationalRechercheEditionsDocumentationFonds de dotationhandicap
 

L’École du Louvre exprime sa solidarité envers l'Ukraine et sa communauté universitaire et muséale : professeurs, conservateurs, professionnels des musées, étudiants et leurs familles.
 

Les élèves ukrainiens, et tous ceux ébranlés par ce conflit, qui étudient actuellement à l’École du Louvre peuvent être assurés de notre aide et de notre soutien.

 

Avec le décès d’Antoine Stinco, c’est un compagnon de route de l'École du Louvre qui nous a quitté de 14 février. Architecte, expérimentateur, auteur, scénographe, enseignant, Antoine Stinco a été le bâtisseur, l’architecte de la nouvelle École du Louvre ouverte en 1998 dans l’aile de Flore, dans le cadre des travaux du Grand Louvre.

 

Quand en 1993, il remporta le concours de l’École du Louvre, il terminait depuis peu l’aménagement de la Galerie du Jeu de Paume. Toujours à l’écoute des besoins de l’École, de ses élèves, enseignants et personnels, libre de la hantise de poser une signature visible sur ses réalisations, Antoine Stinco avait fait siens les principes de non-rupture entre passé et présent, de négation du spectaculaire et de recherche de la lisibilité des espaces. Il a alors offert à l’École du Louvre le lieu de son développement, en exploitant les potentialités du bâtiment et son ouverture sur le jardin du Carrousel.

 

Dans la peine, l’École du Louvre, son école, perd un ami et lui rend ici hommage.

 

Les arts en Europe au XVIIe siècle
de Nicolas Milovanovic.

« Grand siècle » en France, « Siècle d'or » aux pays-Bas et en Espagne, le XVIIe siècle est en Europe un moment d'extraordinaire floraison artistique.
Dans un contexte de controverse religieuse, alors que la guerre est quasi incessante dans un continent qui se reconfigure, l'époque est marquée par un épanouissement des arts sans pareil et des réalisations majeures en architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs.

Héritier de la Renaissance, passionné par l'Antiquité et ses vestiges, le XVIIe siècle européen fait alors de la tradition classique sa langue commune. Il façonne de nouveaux vocabulaires stylistiques, explore de nouveaux sujets, il développe le goût pour les œuvres et les collections et dynamise la commande, le marché de l'art et ses nouveaux amateurs.
Ainsi, des grandes métropoles aux petites villes, des cours royales aux intérieurs modestes, des grandes créations aux simples almanachs, l'art est omniprésent et fascine une Europe aux temps troublés, faisant avant tout du « Grand Siècle », le siècle des arts, le siècle des images.

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Cahiers 18
À lire et relire sans modération le numéro 18 des Cahiers de l'École du Louvre consacré aux «Parcs et jardins historiques, un patrimoine paysager».
À lire en ligne

Les grandes conférences de l'Ecole du Louvre

LE LOUVRE, REFLEXIONS ET PROJETS
par Laurence des Cars
présidente-directrice du musée du Louvre
Vendredi 31 mars 2023 à 18h30

École du Louvre, Carrousel du Louvre, amphithéâtre Rohan
99, rue de Rivoli, 75001 Paris
Entrée gratuite sur inscription :
https://forms.office.com/e/BmwcJJiDH9
dans la limite des places disponibles.

 

Destinées au plus large public, Les Grandes conférences de l'École du Louvre font écho à l'actualité de la recherche des musées et des mondes de l'art  en compagnie de ses acteurs et de ses grands témoins, conservateurs, universitaires, chercheurs, critiques et artistes…

 

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Séminaire d'histoire de l'art vénitien

La vingt-sixième édition du Séminaire d’histoire de l’art vénitien traitera, du 22 au 28 juin 2023, des "Fêtes à Venise" à travers la production artistique, du XIIIe siècle au XXe siècle.... Destiné aux étudiants en histoire de l'art de deuxième et troisième cycles des institutions françaises et étrangères, organisé à Venise, le séminaire intègrera des conférences de spécialistes internationaux et des visites conduites par les responsables scientifiques des collections. Il se déroulera indifféremment en français et en italien.
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Les Cahiers de l'Ecole du Louvre

Les dix-neuvièmes Cahiers de l’École du Louvre sont en ligne. La publication de ce numéro, un an après l'ouverture du Centre de Recherche de l'École du Louvre, est l'occasion de la création d'une nouvelle rubrique, Actualités du Centre de Recherche. On y trouvera des comptes-rendus faisant part de l'activité de ses membres.

 

Les Cahiers de l'École du Louvre publient des articles sur les domaines d'enseignement et de recherche de l'École, en histoire de l'art, archéologie, muséologie, histoire des sociétés et anthropologie, sur toutes périodes et aires culturelles et géographiques.

 

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Vient de paraître : le trésor d'une femme effacée

Vient de paraître,  Collection « Mémoires de recherche de l’École du Louvre » :
Le trésor d'une femme effacée. Le Psautier Hs. 24 de la bibliothèque universitaire de Fribourg-en-Brisgau
par Marguerite Hennebelle

 

Les psautiers médiévaux assuraient plusieurs fonctions : à la fois livres liturgiques et livres de prières privés dès le ixe siècle, ils servaient également à l’éducation des enfants. Si les laïcs fortunés ont fait réaliser des psautiers pour leurs besoins personnels jusqu’au xive siècle au moins, l’âge d’or du psautier se situe aux xiie et xiiie siècles. À cette période, les commandes de livres de psaumes se multiplient et sont, en particulier, le fait de femmes nobles pour lesquelles ces riches manuscrits sont un attribut qui témoigne de leur noblesse comme de leur foi.

 

Marguerite Hennebelle a porté son attention sur le Psautier Hs. 24 de la bibliothèque universitaire de Fribourg-en-Brisgau, ouvrage qui fait partie d’un ensemble de manuscrits relativement marginaux et peu connus, exemplaire par la place de l’imagerie, la richesse de son iconographie et le luxe employé à son ornementation. L’étude stylistique qu’elle a menée a permis de mieux identifier un lieu et un contexte de production : le milieu monastique du XVIIIe siècle dans l’Empire germanique ; d’apporter des éclaircissements sur les choix iconographiques à l’œuvre dans le Psautier. L’enquête historique entreprise pour tenter de cerner la personnalité de la commanditaire semble conduire à une femme noble, de culture germanique, proche de l’ordre cistercien. Des hypothèses d’attribution nouvelles reposant sur des conclusions issues de réflexions sur le style et l’iconographie du Psautier ont pu être avancées et ont remis en lumière un document peu étudié et qui semblait avoir disparu jusqu’au xixe siècle.

 

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Collection « Mémoires de recherche de l’École du Louvre »

Les travaux de recherche de fin d’études de l’École, « thèses » ou « mémoires de 2e et 3e cycles » couvrent des champs très étendus dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire de l’art, de l’ethnographie et de la muséologie. Cette collection a pour but d’accueillir et de diffuser les meilleurs de ces travaux de recherche et témoigne de la vitalité et de l’originalité de la recherche à l’École du Louvre.

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Prix Marc de Montalembert 2023

Nadine Atallah lauréate du Prix Marc de Montalembert 2023

 

Le Prix Marc de Montalembert 2023 a été décerné à Nadine Atallah, docteure franco-égyptienne en Histoire de l’Art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse associée au sein du laboratoire InVisu (CNRS/INHA) et professeure d’histoire et théorie des arts à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne à Rennes.

 

Le prix, attribué par un jury composé de personnalités scientifiques des institutions partenaires, couronne un brillant parcours et permettra à la lauréate d’approfondir sa recherche sur les artistes plasticiennes en Egypte au XXe siècle. Le Prix soutient sa recherche sur « Les allégeances contradictoires d’Inji Efflatoun (1924-1989). Trajectoire d’une artiste militante à travers l’Égypte du XXe siècle ». Elle aura accès au Centre de Recherche de l’École du Louvre tout au long de l’année 2023.

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La Fondation Marc de Montalembert et l’École du Louvre se sont associées pour l’attribution du Prix Marc de Montalembert, qui vise à soutenir la recherche et sa diffusion, dans le domaine de la culture et de l’art du monde méditerranéen, de l’Antiquité à nos jours.

La Fondation, créée en 2001 et abritée à la Fondation de France, promeut le dialogue entre les cultures de la région méditerranéenne : elle soutient la réalisation de projets culturels par les jeunes de la région et elle accueille des rencontres interculturelles à son siège à Rhodes en Grèce. En collaboration avec l'École du Louvre depuis 2021, elle a souhaité soutenir l’achèvement d’un travail de recherche qui contribue à une meilleure connaissance des arts et de la culture du monde méditerranéen, par le Prix Marc de Montalembert qui bénéficie du soutien des spécialistes de l’Ecole du Louvre. Peuvent y faire candidature tous les chercheurs originaires d’un pays riverain de la Méditerranée et titulaires d’un doctorat ou de niveau équivalent, de moins de 35 ans.

Le montant du Prix est de 9000 euros. Le lauréat est accueilli au Centre de Recherche de l'École du Louvre et il est accompagné pendant un an par le conseil scientifique d'un membre de l'équipe de recherche. La Fondation Marc de Montalembert offre également au lauréat la possibilité de séjourner à son siège à Rhodes, en Grèce.

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Vigipirate

Vigipirate
►Présentation obligatoire des cartes (élèves, auditeurs, enseignants).
►Interdiction d'introduire des bagages dans l'établissement, quelle qu'en soit la taille.
Cette mesure s'applique à l'ensemble des usagers : élèves, auditeurs, agents et intervenants pédagogiques.

Merci de votre collaboration et de faire de preuve de compréhension quant au ralentissement induit par les contrôles aux entrées.
 

        

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