Bourses et prix pour financer sa recherche

La fondation Antoine de Galbert, après la fermeture de la Maison Rouge a réorienté ses activités de mécénat dans différents domaines, toujours liés à l’art contemporain, à l’histoire de l’art et ses acteurs. En 2019, elle devient mécène de l’École du Louvre, dans le cadre du développement de son troisième cycle et de ses activités de recherche en attribuant des bourses de recherche et de mobilité, pour offrir aux doctorants et doctorantes des conditions propices à la conduite, à l'achèvement et au succès de leurs travaux.

La Fondation monégasque attribue ainsi, tous les quatre ans, une allocation de recherche à un doctorant de troisième cycle de l'École dont les travaux portent sur Francis Bacon ou ayant un lien direct avec l’artiste britannique (étude comparative entre Bacon et un ou plusieurs artiste(s), études thématiques se rapportant à son œuvre ou sa pratique picturale...). Le projet de recherche de l'étudiant peut être élargi et problématisé autour de questions pluridisciplinaires comme la littérature, les arts décoratifs, le cinéma et la photographie, en rapport avec Francis Bacon.

Cette bourse de recherche, d'un montant global de 30 000 euros, correspond à un versement annuel de 10 000 euros pendant trois ans.

La Fondation dispose d’une collection accessible en partie au public et attribue des aides à des projets de restauration de lieux et de monuments historiques, civils ou religieux ouverts à tous. Elle soutient également la recherche et des évènements musicaux contribuant au rayonnement d’écritures musicales originales du Moyen Age à nos jours, ainsi que des programmes en lien avec l'histoire de l'art et le patrimoine.

Avec l’École du Louvre, la Fondation Étrillard a décidé de soutenir, via le Fonds de dotation, une recherche originale consacrée aux liens et correspondances entre arts du passé et arts du présent, par une bourse attribuée à un étudiant de troisième cycle pendant ses trois années de thèse (2021-2024).

Le Conseil départemental de la Haute-Savoie est engagé dans un projet de création d'un nouveau musée départemental permettant la valorisation des 77 000 pièces de ses collections, dont une importante collection beaux-arts. Acquise en 1978, la collection Chastel est constituée d'un corpus de plus de 80 œuvres qui ont appartenu au général du même nom, un baron du Ier Empire originaire de Haute-Savoie et dont les effets militaires sont conservés au musée de Thonon-les-Bains. Son importante collection de peintures est aujourd’hui dispersée entre le Département, la Ville de Genève et ses descendants.

Dans ce contexte, le Conseil départemental de la Haute-Savoie a souhaité soutenir un élève de 3^e cycle de l’École du Louvre avec une bourse de 4 000 € afin de réaliser une thèse en lien avec la collection abritée par le Département. L'objectif de la thèse sera une étude des collections des généraux du Premier Empire dont celle du général Pierre Louis Aimé Chastel (1774-1826).

Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 12 mai 2024. Lien pour candidater.

Baptisé Per Fumum à l’image des parfums qui laissent leur sillage quand ils s’évaporent, le Fonds de Dotation Per Fumum, créé en 2019 par Francis Kurkdjian, est né de sa volonté sincère de faire de l’héritage du parfum une empreinte, un patrimoine et un appui pour voir loin et se mettre en mouvement. Ainsi, le Fonds de dotation Per Fumum a pour objet en France et à l’étranger la préservation et la mise en valeur du patrimoine olfactif matériel et immatériel français, le soutien et la promotion de la création artistique contemporaine en lien avec le parfum, l’organisation et le soutien d’actions éducatives et sociales en lien avec le parfum, au bénéfice notamment de publics défavorisés ou peu exposés et enfin l’organisation et le soutien à la recherche scientifique liée au parfum et à l’odorat.

C’est dans ce contexte, que le Fonds de dotation Per Fumum a décidé de soutenir une bourse de recherche doctorale dédiée à l’histoire de la parfumerie auprès d’un élève de l’École du Louvre inscrit en troisième cycle.

La Fédération Française du Lyceum Club International, créée en 1963, fait partie de l'association internationale des Lyceum Clubs. Réservés à des femmes qui s’intéressent aux arts, aux lettres, aux sciences, aux questions de société, au progrès et à la promotion du savoir, dans un esprit d’amitié et d’ouverture au monde, les clubs organisent diverses activités et sorties culturelles et de sociabilité. Afin d’honorer sa vocation de promotion de la Culture et du Savoir, le Lyceum Club International (LCI) met régulièrement en place des mécénats ou actions de soutien auprès des institutions concernées.

Cette volonté de soutien coïncide avec les projets de l’École du Louvre en faveur de l’égalité d’accès à son enseignement supérieur et à la recherche en Histoire de l’Art, et à la réussite pour tous.

Ainsi, la Fédération est devenue mécène de l'établissement et proposera chaque année pendant trois ans à un élève de 2e ou de 3e cycle, une bourse en vue de faciliter une recherche liant histoire de l’art, histoire des collections ou muséologie avec la question du féminin au sens large, de 2022-2023 à 2024-2025.

La Fondation Gandur pour l’Art a été créée en 2010 par Jean-Claude Gandur afin de rendre accessible à un large public ses collections d'envergure internationale. Basée à Genève (Suisse) et reconnue d'utilité publique, la Fondation s'emploie à préserver, documenter, enrichir et exposer ses collections dans des institutions de renom en Suisse et à l'étranger.

La Fondation soutient par ailleurs l’enseignement supérieur et la recherche en histoire de l’art et en muséologie, à travers des bourses pour des Masters ou pour des doctorats destinés à des étudiants talentueux, et dont les thèmes de recherche recoupent les œuvres de la collection.

En 2021, la Fondation Gandur pour l’Art a décidé de soutenir les jeunes chercheurs en histoire de l’art de l’École du Louvre en offrant 4 bourses pour 4 élèves sélectionnés en première année de deuxième cycle (M1), tous parcours confondus.

Ces bourses seront reconduites auprès des mêmes élèves pour leur seconde année de deuxième cycle (M2).

Abritée à la Fondation de France, créée en 2001, elle promeut le dialogue entre les cultures méditerranéennes, soutient la réalisation de projets culturels par les jeunes de la région et accueille des rencontres interculturelles à son siège à Rhodes en Grèce.

Depuis 2021, La Fondation Marc de Montalembert en collaboration avec l'École du Louvre, a souhaité soutenir l’achèvement d’un travail de recherche qui contribue à une meilleure connaissance des arts et de la culture du monde méditerranéen, par le Prix Marc de Montalembert.

Peuvent y candidater tous les chercheurs titulaires d’un doctorat ou de niveau équivalent, de moins de 35 ans et originaires d’un pays riverain de la Méditerranée.

Le lauréat bénéficie d'une aide de 9000 euros et d'une indemnité forfaitaire pour couvrir ses frais de séjour à Paris.
Il est accueilli un mois au Centre de Recherche de l'École du Louvre et accompagné pendant un an par le conseil scientifique d'un membre de l'équipe de recherche.

La Fondation Marc de Montalembert offre également au lauréat la possibilité de séjourner à son siège à Rhodes, en Grèce.

Le lauréat du Prix 2024 est Alessandro Serrani, chercheur rattaché à l'Université de Bologne, dont la recherche porte sur "Travail et art. Les corporations professionnelles à la Renaissance bolonaise".

La lauréate du Prix 2023 était Nadine Atallah, chercheuse associée au sein du laboratoire InVisu (CNRS/INHA), qui a poursuivi ses recherches sur « Les allégeances contradictoires d’Inji Efflatoun (1924-1989). Trajectoire d’une artiste militante à travers l’Égypte du XX^e siècle ».