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Louys Mélie

Doctorante en Égyptologie et Anthropologie Biologique
Doctorante en Égyptologie et Anthropologie biologique, Mélie s’intéresse à la reconstruction des gestes de la vie quotidienne et au travail en Égypte Ancienne à l’aide d’une approche pluridisciplinaire.
Domaine(s)
: Archéologie
Fonction(s) au Centre de recherche
: Doctorant(e)
Laboratoire de recherche
: Laboratory for Human Osteoloarchaeology, Faculty of Archaeology, Leiden University, The Netherlands

Présentation biographique

Passionnée par l’Égypte Ancienne, Mélie Louys a étudié l'égyptologie à Paris pour sa licence à l'École du Louvre (2012-2015) et a poursuivi ses études à Paris-IV Sorbonne pour son master en égyptologie et archéologie (2015-2017). La volonté de pluridisciplinarité et son intérêt pour la bioarchéologie l'ont amenée à rejoindre le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris pour un second Master axé sur l'ostéologie et la bioarchéologie. Elle a mené des recherches sur les crânes égyptiens anciens de la collection du Muséum national d'histoire naturelle de Paris.

Mélie a rejoint l'équipe de bioarchéologie de Deir el-Médina (mission IFAO, Louxor, Egypte), dirigée par Anne Austin (Assistant Professor University of Missouri, St-Louis, USA) en 2020. Elle a commencé son doctorat à l'Université de Leiden en 2023.

Les recherches de Mélie portent sur une meilleure compréhension des pratiques de travail des ouvriers de Deir el-Médina (Louxor, Égypte) et de leurs familles. Il s'agit d'une communauté très spécialisée, celle des ouvriers chargés de la sculpture et de la décoration des tombes royales de la Vallée des Rois et de la Vallée des Reines. De nombreuses études décrivant et analysant des aspects de cette communauté ont été publiées, mais jamais dans la perspective des restes physiques de ces ouvriers.

Mélie mène une recherche pluridisciplinaire en étudiant et en comparant les informations textuelles, iconographiques et ostéologiques concernant la vie professionnelle quotidienne de cette population unique d'ouvriers et de leurs familles dans l'Égypte ancienne.

 

Sujet de thèse : 

Les marqueurs d’activité et les maladies infectieuses chez les artisans de Deir el-Médina : étude des restes humains et du matériel archéologique.

Sous la direction d’Hélène Guichard (Musée du Louvre) et de Sarah Schrader (Faculté d’Archéologie de l’Université de Leiden).

Inscription en 2020.