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Atallah Nadine

Professeure d'enseignement artistique en histoire et théorie des arts à l'Ecole Européenne Supérieure d'Art de Bretagne (EESAB), Rennes
Nadine Atallah est historienne de l’art et curatrice, spécialiste de l’art moderne en Égypte et plus largement de la création artistique dans les mondes arabes aux XXe et XXIe siècles. Elle est enseignante à l’EESAB (Rennes) et chercheuse associée au laboratoire InVisu (CNRS/INHA).
Fonction(s) à l'École du Louvre
: Chargé(e) de séminaire
Domaine(s)
: Histoire des sociétésPatrimoine
Fonction(s) au Centre de recherche
: Chercheur invité
Laboratoire de recherche
: InVisu (CNRS/INHA)
Information(s) complémentaire(s)
: Curatrice indépendante

Présentation biographique

Nadine Atallah enseigne l’histoire et la théorie des arts à l’EESAB (Rennes). Elle est chercheuse associée au laboratoire InVisu (CNRS/INHA). Dans le cadre du prix Marc de Montalembert qui lui a été décerné en 2023, elle est accueillie au centre de recherche de l’École du Louvre pour préparer une monographie de l’artiste égyptienne Inji Efflatoun (1924-1989). 

Elle a soutenu sa thèse intitulée « Les femmes, l’art et la nation. Les engagements des artistes plasticiennes d’Égypte au mitan du XXe siècle » à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2022, sous la direction de Mercedes Volait. Le résultat de cette recherche, récompensée par le prix de thèse de la Fondation Martine Aublet (2023), est le portrait d’une génération d’artistes femmes engagées dans un espace social et culturel marqué par l’urgence de la décolonisation et l’installation de l’autocratie nassérienne.

Depuis 2015, Nadine Atallah organise des expositions d’art contemporain en Europe et dans le monde arabe. La plus récente, Le cheveu de Mu’awiya, s’est tenue au 32Bis à Tunis en 2023. Elle réunissait les œuvres d’une vingtaine d’artistes majoritairement produites pour l’occasion, pour questionner les façons dont nous donnons du sens, par l’histoire, aux périodes de tumulte.