Ecole du Louvre

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Date du concours :
22 avril 2023
 

Modalités du concours

 

Liste des oeuvres
au programme

 

Les Annales 2022

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Concours d'entrée en premier cycle

Le Concours d’entrée en premier cycle de l’École du Louvre est l’unique porte d’entrée pour l’accès en première année de premier cycle. Il a comme objectif d’évaluer si les candidats ont les aptitudes et les compétences nécessaires pour entreprendre et poursuivre avec les meilleures chances de succès les études de premier cycle de l’École du Louvre (trois années d’études).
 

Le concours d’entrée tient compte de deux nouveaux paramètres :   

  • Depuis 2020, l’École du Louvre fait partie du dispositif Parcoursup,
  • l’École souhaite sélectionner des candidats préparés à sa spécificité pédagogique.
     

 


Quelle est la pédagogie spécifique
de l’École du Louvre en premier cycle ?

Deux éléments fondamentaux et originaux la constituent : son programme et sa méthode.

Alors que les universités françaises favorisent désormais la pluridisciplinarité pendant les premières années des études, en facilitant les passerelles entre une discipline et une autre, l’École du Louvre a choisi de concentrer son programme sur l’histoire de l’art et l’archéologie, ancrées sur les témoignages matériels des civilisations.

Fondée sur l’apprentissage du regard et de la relation directe avec l’œuvre d’art, appréhendée dans son histoire mais aussi dans sa matérialité, la pédagogie de l’École sollicite activement la mémoire (visuelle et textuelle), tout comme la réflexion (comparative, contextuelle).

Le premier cycle combine de manière originale deux modules : le premier fournit un socle de connaissances complet d’histoire générale de l’art, le second propose un choix de spécialité, parmi la trentaine que propose l’École. Le tronc commun aborde successivement, pendant trois ans, et sous une forme condensée, toutes les périodes et tous les continents par le biais de leurs productions artistiques et de leurs civilisations. S’y ajoutent une approche des techniques de création, de l’histoire des collections et de l’iconographie, un enseignement de langues vivantes et éventuellement de cours optionnels. En troisième année, quelques cours sont dispensés en langues étrangères.

Assimiler ce socle de connaissances requiert :

  • une curiosité et un goût prononcés pour l’art, les musées, le patrimoine, la lecture…,
  • une force de travail importante,
  • des acquis préalables assurant une bonne capacité à se situer dans l’espace et le temps,
  • une très bonne maîtrise de l’écrit,
  • une autonomie et une maturité suffisantes.
     

L’évaluation repose principalement sur la restitution raisonnée de connaissances à l’écrit. Car, pour des raisons de structure et d’organisation de l’enseignement à l’École, majoritairement confié à des conservateurs et professionnels de musées et du patrimoine, la part de contrôle continu et d’évaluation orale est limitée. Les examens sont donc majoritairement positionnés en contrôle terminal et consistent en épreuves écrites : dissertations ou commentaires d’œuvres, dont la méthode s’éprouve au cours de l’enseignement devant l’œuvre ou en salles de cours à l’École et de séances de tutorat, proposées sur la base du volontariat en première année.
 


Première étape du concours :
une pré-sélection effectuée dans Parcoursup

 
Le dispositif Parcoursup est l'unique voie d'accès à l'inscription au concours.
Frais de dossier : 65 euros (boursiers exonérés)

Une première sélection des candidats est opérée à partir des notes du baccalauréat de français de Première et de celles de certaines matières évaluées en contrôle continu pendant l’année de Première et les deux premiers trimestres de Terminale.
Les candidats pré-sélectionnés sont convoqués par mail la semaine précédant le concours, pour la deuxième étape de la sélection.
Les candidats qui ont suivi en Terminale la spécialité et/ou l'option facultative « Histoire des arts » sont dispensés de pré-sélection et directement convoqués à la deuxième étape.


Deuxième étape du concours :
une épreuve écrite composée de trois exercices
 

  • Une série de questions permettant d’évaluer la capacité des candidats à se situer dans l’espace (lecture de cartes, plans, etc.) et dans le temps (maîtrise de repères chronologiques, usage d’une chronologie).

Le programme du tronc commun de première année de premier cycle portant sur les périodes anciennes, les civilisations et les sites archéologiques des Antiquités orientales, égyptiennes, grecques, romaines ainsi qu’indiennes et chinoises, il est indispensable que les élèves puissent asseoir leurs futures acquisitions de connaissances sur de solides structures spatio-temporelles.
Durée de l’épreuve : environ 20 mn. 20 points.

  • Un exercice de description d’une œuvre d’art

Cette épreuve permet évaluer les capacités d’observation et d’attention portée à une œuvre (reprographiée en couleurs) soumise aux candidats, ainsi que leur aptitude à structurer une description, en conjuguant acuité du regard, précision du vocabulaire et maîtrise de l’expression écrite.
Durée de l’épreuve : environ 40 mn. 20 points.

  • Une composition d’histoire de l’art

Cette composition écrite fait appel à la culture scolaire et personnelle du candidat, mais rend également compte de la préparation de l’épreuve accomplie pendant l’année scolaire en cours. Ainsi le sujet qui doit être traité permet de faire appel à certaines des œuvres mises annuellement au programme (voir plus loin), de les associer –éventuellement avec d’autres- dans un propos clair et organisé. L’épreuve permet aussi d’apprécier la correction de la langue et les qualités d’expression écrite du candidat.
Durée de l’épreuve : environ 2h00. 40 points.

Une liste limitative d’œuvres (entre 25 et 40 au maximum) est fournie au début de l’année scolaire aux candidats sur le site internet de l’École du Louvre. Les œuvres inscrites sur cette liste – sites patrimoniaux, monuments historiques, objets et œuvres conservés dans les collections publiques, en France et à l’étranger – constituent un programme annuel qui doit avoir fait l’objet d’un travail préalable par les candidats. Quatre exemples minimum, tirés de cette liste, seront exigés dans la composition.
Les œuvres au programme sont facilement accessibles sur les sites internet des institutions qui ont la charge de leur conservation et de leur valorisation. Il est recommandé aux candidats de consulter en priorité les ressources documentaires disponibles en ligne sur ces sites institutionnels. Une bibliographie très sommaire, composée d’un ou deux ouvrages d’histoire générale de l’art, peut être proposée en complément.
Consulter les oeuvres au programme
 


Conseils pour la préparation
du concours d’entrée à l’École du Louvre

Se préparer suppose une solide motivation et un engagement personnel.
Il n’est pas nécessaire de suivre des cours ou une préparation collective.

  • Le premier exercice repose sur la maîtrise générale d’un cadre chronologique et topographique (histoire humaine et géographie physique). Les connaissances acquises au cours de l’enseignement secondaire le fournissent. Il est bon d’en faire une révision large, des grandes périodes de la préhistoire à nos jours (dates-clés), de la géographie physique et historique de la France aux grands équilibres planétaires.
     
  • Le deuxième exercice est une description d’œuvre d’art. Il n’y a pas de méthode toute faite pour traduire en mots ce que l’on voit. Trois critères sont cependant fondamentaux : la capacité à aiguiser son regard, la précision du vocabulaire, la structuration et la qualité du texte produit. Cette épreuve n’appelle pas de connaissances particulières en histoire de l’art.
     
  • Le troisième exercice est une composition d’histoire de l’art, traitant un sujet assez général portant sur une longue période chronologique et couvrant des aires géographiques variées. Elle se fonde sur le travail fourni par le candidat à partir des œuvres du programme établi par l’École du Louvre.
    Elle doit permettre d’apprécier l’aisance des candidats dans l’usage de la langue écrite, du point de vue de la maîtrise de la forme (orthographe, grammaire, syntaxe, élégance du style) comme dans la conduite d’un raisonnement argumenté et illustré. Il est impératif de structurer cette composition par la présence d’une introduction, présentant le sujet, ses enjeux, et annonçant le plan choisi. Le développement sera ensuite organisé en quelques parties, articulées entre elles, dont les idées-clés seront étayées par des exemples référencés (titre [toujours souligné], date, lieu de conservation / localisation). Le devoir se terminera par une conclusion récapitulant les grandes lignes de l’argumentation.
    La spécificité d’une composition d’histoire de l’art est d’être une démonstration qui prend appui sur des exemples concrets se référant à des œuvres précisément nommées et identifiées. On veillera à ne pas accumuler l’évocation d’exemples, mais à les introduire judicieusement au fil du développement, en en justifiant le choix. Les candidats devront citer au moins quatre exemples de la liste limitative d'oeuvres au programme, mais aussi valoriser leur culture visuelle personnelle.

 

Le concours d'entrée en vidéo

La vie étudiante en vidéo

Les Annales 2022

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L’École du Louvre exprime sa solidarité envers l'Ukraine et sa communauté universitaire et muséale : professeurs, conservateurs, professionnels des musées, étudiants et leurs familles.
 

Les élèves ukrainiens, et tous ceux ébranlés par ce conflit, qui étudient actuellement à l’École du Louvre peuvent être assurés de notre aide et de notre soutien.

 

Les arts en Europe au XVIIe siècle
de Nicolas Milovanovic.

« Grand siècle » en France, « Siècle d'or » aux pays-Bas et en Espagne, le XVIIe siècle est en Europe un moment d'extraordinaire floraison artistique.
Dans un contexte de controverse religieuse, alors que la guerre est quasi incessante dans un continent qui se reconfigure, l'époque est marquée par un épanouissement des arts sans pareil et des réalisations majeures en architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs.

Héritier de la Renaissance, passionné par l'Antiquité et ses vestiges, le XVIIe siècle européen fait alors de la tradition classique sa langue commune. Il façonne de nouveaux vocabulaires stylistiques, explore de nouveaux sujets, il développe le goût pour les œuvres et les collections et dynamise la commande, le marché de l'art et ses nouveaux amateurs.
Ainsi, des grandes métropoles aux petites villes, des cours royales aux intérieurs modestes, des grandes créations aux simples almanachs, l'art est omniprésent et fascine une Europe aux temps troublés, faisant avant tout du « Grand Siècle », le siècle des arts, le siècle des images.

En savoir +

Cahiers 18
À lire et relire sans modération le numéro 18 des Cahiers de l'École du Louvre consacré aux «Parcs et jardins historiques, un patrimoine paysager».
À lire en ligne

Les grandes conférences de l'Ecole du Louvre

LE LOUVRE, REFLEXIONS ET PROJETS
par Laurence des Cars
présidente-directrice du musée du Louvre
Vendredi 31 mars 2023 à 18h30

École du Louvre, Carrousel du Louvre, amphithéâtre Rohan
99, rue de Rivoli, 75001 Paris
Entrée gratuite sur inscription :
https://forms.office.com/e/BmwcJJiDH9
dans la limite des places disponibles.

 

Destinées au plus large public, Les Grandes conférences de l'École du Louvre font écho à l'actualité de la recherche des musées et des mondes de l'art  en compagnie de ses acteurs et de ses grands témoins, conservateurs, universitaires, chercheurs, critiques et artistes…

 

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Séminaire d'histoire de l'art vénitien

La vingt-sixième édition du Séminaire d’histoire de l’art vénitien traitera, du 22 au 28 juin 2023, des "Fêtes à Venise" à travers la production artistique, du XIIIe siècle au XXe siècle.... Destiné aux étudiants en histoire de l'art de deuxième et troisième cycles des institutions françaises et étrangères, organisé à Venise, le séminaire intègrera des conférences de spécialistes internationaux et des visites conduites par les responsables scientifiques des collections. Il se déroulera indifféremment en français et en italien.
En savoir plus
 

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Les Cahiers de l'Ecole du Louvre

Les dix-neuvièmes Cahiers de l’École du Louvre sont en ligne. La publication de ce numéro, un an après l'ouverture du Centre de Recherche de l'École du Louvre, est l'occasion de la création d'une nouvelle rubrique, Actualités du Centre de Recherche. On y trouvera des comptes-rendus faisant part de l'activité de ses membres.

 

Les Cahiers de l'École du Louvre publient des articles sur les domaines d'enseignement et de recherche de l'École, en histoire de l'art, archéologie, muséologie, histoire des sociétés et anthropologie, sur toutes périodes et aires culturelles et géographiques.

 

Consultez le numéro

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Vient de paraître : le trésor d'une femme effacée

Vient de paraître,  Collection « Mémoires de recherche de l’École du Louvre » :
Le trésor d'une femme effacée. Le Psautier Hs. 24 de la bibliothèque universitaire de Fribourg-en-Brisgau
par Marguerite Hennebelle

 

Les psautiers médiévaux assuraient plusieurs fonctions : à la fois livres liturgiques et livres de prières privés dès le ixe siècle, ils servaient également à l’éducation des enfants. Si les laïcs fortunés ont fait réaliser des psautiers pour leurs besoins personnels jusqu’au xive siècle au moins, l’âge d’or du psautier se situe aux xiie et xiiie siècles. À cette période, les commandes de livres de psaumes se multiplient et sont, en particulier, le fait de femmes nobles pour lesquelles ces riches manuscrits sont un attribut qui témoigne de leur noblesse comme de leur foi.

 

Marguerite Hennebelle a porté son attention sur le Psautier Hs. 24 de la bibliothèque universitaire de Fribourg-en-Brisgau, ouvrage qui fait partie d’un ensemble de manuscrits relativement marginaux et peu connus, exemplaire par la place de l’imagerie, la richesse de son iconographie et le luxe employé à son ornementation. L’étude stylistique qu’elle a menée a permis de mieux identifier un lieu et un contexte de production : le milieu monastique du XVIIIe siècle dans l’Empire germanique ; d’apporter des éclaircissements sur les choix iconographiques à l’œuvre dans le Psautier. L’enquête historique entreprise pour tenter de cerner la personnalité de la commanditaire semble conduire à une femme noble, de culture germanique, proche de l’ordre cistercien. Des hypothèses d’attribution nouvelles reposant sur des conclusions issues de réflexions sur le style et l’iconographie du Psautier ont pu être avancées et ont remis en lumière un document peu étudié et qui semblait avoir disparu jusqu’au xixe siècle.

 

En savoir + et commander 

 

Collection « Mémoires de recherche de l’École du Louvre »

Les travaux de recherche de fin d’études de l’École, « thèses » ou « mémoires de 2e et 3e cycles » couvrent des champs très étendus dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire de l’art, de l’ethnographie et de la muséologie. Cette collection a pour but d’accueillir et de diffuser les meilleurs de ces travaux de recherche et témoigne de la vitalité et de l’originalité de la recherche à l’École du Louvre.

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Prix Marc de Montalembert 2023

Nadine Atallah lauréate du Prix Marc de Montalembert 2023

 

Le Prix Marc de Montalembert 2023 a été décerné à Nadine Atallah, docteure franco-égyptienne en Histoire de l’Art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse associée au sein du laboratoire InVisu (CNRS/INHA) et professeure d’histoire et théorie des arts à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne à Rennes.

 

Le prix, attribué par un jury composé de personnalités scientifiques des institutions partenaires, couronne un brillant parcours et permettra à la lauréate d’approfondir sa recherche sur les artistes plasticiennes en Egypte au XXe siècle. Le Prix soutient sa recherche sur « Les allégeances contradictoires d’Inji Efflatoun (1924-1989). Trajectoire d’une artiste militante à travers l’Égypte du XXe siècle ». Elle aura accès au Centre de Recherche de l’École du Louvre tout au long de l’année 2023.

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La Fondation Marc de Montalembert et l’École du Louvre se sont associées pour l’attribution du Prix Marc de Montalembert, qui vise à soutenir la recherche et sa diffusion, dans le domaine de la culture et de l’art du monde méditerranéen, de l’Antiquité à nos jours.

La Fondation, créée en 2001 et abritée à la Fondation de France, promeut le dialogue entre les cultures de la région méditerranéenne : elle soutient la réalisation de projets culturels par les jeunes de la région et elle accueille des rencontres interculturelles à son siège à Rhodes en Grèce. En collaboration avec l'École du Louvre depuis 2021, elle a souhaité soutenir l’achèvement d’un travail de recherche qui contribue à une meilleure connaissance des arts et de la culture du monde méditerranéen, par le Prix Marc de Montalembert qui bénéficie du soutien des spécialistes de l’Ecole du Louvre. Peuvent y faire candidature tous les chercheurs originaires d’un pays riverain de la Méditerranée et titulaires d’un doctorat ou de niveau équivalent, de moins de 35 ans.

Le montant du Prix est de 9000 euros. Le lauréat est accueilli au Centre de Recherche de l'École du Louvre et il est accompagné pendant un an par le conseil scientifique d'un membre de l'équipe de recherche. La Fondation Marc de Montalembert offre également au lauréat la possibilité de séjourner à son siège à Rhodes, en Grèce.

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Vigipirate

Vigipirate
►Présentation obligatoire des cartes (élèves, auditeurs, enseignants).
►Interdiction d'introduire des bagages dans l'établissement, quelle qu'en soit la taille.
Cette mesure s'applique à l'ensemble des usagers : élèves, auditeurs, agents et intervenants pédagogiques.

Merci de votre collaboration et de faire de preuve de compréhension quant au ralentissement induit par les contrôles aux entrées.
 

        

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