MICHEL_Vincent

Michel Vincent

Professeur des Universités en archéologie de l'Antiquité classique d'Orient, Université de Poitiers
Orientaliste et archéologue, Vincent MICHEL est professeur d’archéologie de l’Antiquité Tardive en Orient à l’Université de Poitiers et comme spécialiste, chargé d’enseignement à l’École du Louvre sur le lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Fonction(s) à l'École du Louvre
: Chargé(e) de séminaireChargé(e) de cours
Domaine(s)
: MuséologieArchéologie
Laboratoire de recherche
: Hellénisation et Romanisation dans le Monde Antique (HeRMA)

Présentation biographique

Vincent MICHEL est professeur des Universités en archéologie orientale à l’Université de Poitiers, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches de l’Université Paris-Sorbonne et d’une licence en droit de l’Université Paris-Saclay.

Archéologue et orientaliste, il partage son temps depuis 30 ans, entre l’enseignement, la recherche, le travail de terrain et l’expertise judiciaire. Il fouille dans les territoires palestiniens depuis 1994 (Emmaüs, Taybeh, Hébron). Il a participé à de nombreuses chantiers en Jordanie et il a créé une mission au Kurdistan autonome d’Irak à Bazyan en 2011. Il a effectué plusieurs missions de prospections en Syrie et au Liban. Parallèlement au Proche-Orient, il travaille en Libye depuis 2001 dont il dirige la mission archéologique française depuis 2011. Spécialiste de l’Antiquité Tardive, il s’intéresse principalement à l’archéologie chrétienne orientale dont il étudie les monuments avec une approche interdisciplinaire, texte et contexte.

Expert dans la lutte contre le trafic illicite des biens archéologiques d’Orient (objets, routes et réseaux), il enseigne cette thématique dans plusieurs universités et écoles comme l’université de Poitiers, SciencesPo Paris (Campus Menton) et l’École du Louvre. Il forme régulièrement les forces de l’ordre françaises, sensibilise le monde judiciaire ainsi que les populations locales aux côtés d’organisations internationales comme l’Unesco et l’ICOM. Il est l’auteur de plusieurs articles sur ce thème et organise régulièrement des formations et des événements scientifiques internationaux, rassemblant les principaux acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.