L'École du Louvre est pour la cinquième année consécutive, partenaire de la Foire Internationale d'Art Contemporain (FIAC). Pour cette nouvelle édition, elle participe à l'ensemble des projets « Hors les Murs », soit un large programme d'exposition d'oeuvres extérieures monumentales conjuguant installations, sculptures, performances et oeuvres sonores.

 

Ainsi, dans le cadre du Jardin des Tuileries, du Jardin des Plantes, de la place Vendôme et des berges de Seine, près d'une cinquantaine de projets seront rassemblés et chaque oeuvre sera présentée et commentée quotidiennement par plus de quatre-vingt-dix élèves de l'École du Louvre, du 23 au 26 octobre 2014, de 15h00 à 17h30.

 

Cette opération originale de médiation en lien avec le plus large public rencontre chaque année un réel succès auprès des visiteurs (près de 500 000 visiteurs pour le « Hors les murs » 2013).

 

Conçue comme un exercice pédagogique grandeur nature, elle est encadrée par des enseignants spécialistes d'art contemporain (1) et relayée par les équipes pédagogiques de l'École et de la FIAC. Les élèves sont donc confrontés aux différentes étapes constitutives d'un projet de médiation (étude, recherche, préparation de textes, contacts avec les galeries et les artistes, techniques de médiation, médiation, analyse, bilan...) et concluent cette opération par la rédaction d'une notice signée par son (ses) auteur(s) et intégrée dans la catalogue en ligne de la FIAC.

 

Cette manifestation permet également à l'École de réaffirmer son implication dans l'étude et la diffusion de l'art contemporain. En effet, la chaire consacrée à l'art contemporain (2), créée dès les années 1940, est l'une des 31 disciplines de spécialisation proposées aux étudiants de premier cycle de l'École.

 

1. Barbara Musetti (chargée de travaux pratiques, École du Louvre),
Diane Turquety (assistante d'exposition, Centre Pompidou-Metz)

 

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La chaire d'« Art contemporain » est composée d'un cours principal (1), d'un cours de synthèse (2), de travaux pratiques (3), mais elle donne également la parole aux artistes contemporains (4), designers, commissaires d'exposition, collectionneurs, critiques et conservateurs autour de rencontres traitant de l'art en train de se faire, d'une histoire de l'art au présent.

 

1. Enseignante : Guitemie Maldonado, professeur d'histoire générale (XXe et XXIe s),
École nationale supérieure des Beaux-Arts
2. Enseignant : Sébastien Gokalp, conservateur du patrimoine, musée d'art moderne de la Ville de Paris
3. Enseignants : Baptiste Brun, docteur en histoire de l'art contemporain, Alice Martel.
4. Enseignante : Caroline Cros, conservatrice du patrimoine, senior curator, Palais de Tokyo

 

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■ Jardin des Tuileries 2014. Artistes présentés.

Georg Baselitz (Thaddaeus Ropac, Paris, Salzbourg)
Michaël Beutler (Nagel Draxler, Berlin, Cologne)
Christian Boltanski (Marian Goodman, Paris, New York)
César (Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris)
Les Frères Chapuisat (JGM, Paris)
Jean Denant (Anne de Villepoix, Paris)
Sou Fujimoto (Philippe Gravier, Paris
Thomas Houseago (Xavier Hufkens, Bruxelles)
Lang/Baumann (Loevenbruck, Paris)
Moataz Nasr (Galleria Continua, San Gimignano, Beijing, Les Moulins)
Manfred Pernice (Galerie Neu, Berlin)
Jon Rafman (Balice Hertling, Paris)
Niki de Saint Phalle (Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris)
Ernesto Sartori (Marcelle Alix, Paris)
Slavs and Tatars (The Third Line, Dubai)
Jean-Luc Verna (Air de Paris, Paris))
Rebecca Warren (Max Hetzler, Berlin, Paris

 

■ Jardin des Plantes 2014. Artistes présentés.

Pilar Albarracín (Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Paris)
François Bucher et Lina Lopez (Proyectos Monclova, Mexico)
Peter Buggenhout (Laurent Godin, Paris)
Julian Charrière (Bugada & Cargnel, Paris)
Nicolas Floc'h (COAL, Coalition pour l'art et le développement durable)
Etienne de France (COAL, Coalition pour l'art et le développement durable)
Folkert de Jong (Galerie Sam Dukan, Paris, Leipzig)
Laurence de Leersnyder (Galerie Laurent Mueller, Paris)
Romina de Novellis et Luc Petton (Galerie Laure Roynette, Paris)
Yuan Gong (Art Center, Zhejiang)
Laurent Le Deunff (Semiose galerie, Paris)
Michelle Lopez (Galerie Christophe Gaillard, Paris)
Kate MccGwire (Galerie Particulière, Paris)
Vincent Mauger (Galerie Bertrand Grimont, Paris)
Bertrand Planes (New Galerie, Paris)
Benoit Pype (Galerie Aline Vidal, Paris)
Pierre-Alexandre Rémy (Isabelle Gounod, Paris)
Julien Salaud (Galerie Suzanne Tarasiève, Paris)
Charwei Tsai (Mor.Charpentier, Paris)
Barthélémy Toguo (Lelong, Paris, New York)
Didier Marcel dans le cadre du projet de collaboration avec Swarovski

 

■ Berges de Seine 2014. Artistes présentés.

Dans le cadre du programme « Hors les Murs » de la FIAC, une promenade sonore, au fil des Berges de Seine, a été imaginée par Anne-Laure Chamboissier.
Des salons d'écoute accueillent les auditeurs pour une plongée dédiée au cinéma à travers différentes pièces sonores, fruits de plasticiens tel que Eddie Ladoire et Hélène Perret, Emmanuel Lagarrigue et Rainier Lericolais ; de musiciens tel que Rodolphe Burger, Philippe Katherine, Bruno Letort, Radio Mentale et de l'écrivain et réalisateur Jonas Mekas.

 

■ Place Vendôme 2014. Artiste présenté.

Paul McCarthy

 

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Le site de la FIAC

Pour les notices 2013, consultez la page de chaque artiste, puis cliquez sur les liens rouges (notices pdf) : http://www.fiac.com/fr/tuileries2013.html

FIAC 2013 © ML/EDL

 

L'École du Louvre organise annuellement, en collaboration avec la Ville de Paris, un cours public et gratuit consacré au patrimoine artistique de la capitale.

 

Cette année, avec « Paris invisible », c'est une histoire de Paris inédite que le plus large public pourra découvrir et étudier, une histoire des destructions de Paris, une histoire d'un Paris qui n'est plus.

 

« Les destructions urbaines peuvent théoriquement être le fait de plusieurs causes très différentes : les tremblements de terre, les guerres, les incendies, les démolitions volontaires. C'est cette dernière catégorie qui domine très largement à Paris. En effet, l'Ile-de-France n'est pas une zone sismique, et la capitale a connu peu de bombardements, de même qu'elle n'a pas souffert de grands incendies à l'échelle urbaine, comme Londres en 1666. A Paris, les destructions ont donc été essentiellement volontaires. Et, mis à part deux épisodes conflictuels et ponctuels, la Révolution de 1789, et surtout la Commune de 1871, elles ont été entraînées par des projets architecturaux et urbains. Ce sont les propriétaires immobiliers, les promoteurs, les architectes, les ingénieurs, les urbanistes qui ont détruit le Paris qui n'est plus. » P.P

 

Direction scientifique : Pierre Pinon,

professeur émérite à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville,
membre de la Commission du Vieux Paris

 

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Les cours se déroulent tous les vendredis, de 18h30 à 19h30,
amphithéâtre Rohan de l'École du Louvre, 99, rue de Rivoli, 75001 Paris.
Accès par le Carrousel du Louvre.
Entrée libre en fonction des places disponibles.

 

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Vendredi 14 novembre 2014

■ L'histoire de Paris et le patrimoine parisien.

 

L'Ancien Régime déjà détruisait

 

Vendredi 21 novembre 2014

■ Le démembrement des hôtels particuliers. Les rares travaux de voirie.

 

Vendredi 28 novembre 2014

■ Embellissements et dégagements. Les démolitions d'églises et de couvents.

 

La Révolution de 1789 et le « vandalisme "

 

Vendredi 5 décembre 2014

■ La Révolution et les Biens Nationaux. Les églises supprimées et détruites.
La substitution pour des équipements publics.

 

Vendredi 12 décembre 2014

■ Le « Plan des Artistes » et le démembrement des abbayes.
Les lotissements sur les Biens Nationaux. La démolition de la Bastille.

 

Vendredi 9 janvier 2015

■ Les débats sur le patrimoine : de Vicq d'Azir à l'abbé Grégoire.
La « Guerre aux démolisseurs » de Victor Hugo.

 

La Restauration et la Monarchie de Juillet : des destructions ordinaires

 

Vendredi 16 janvier 2015

■ Les lotissements de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Alignements et dégagements.

 

Vendredi 23 janvier 2015

■ Le Musée de Cluny. La Commission des Monuments Historiques.

 

Le Second Empire et les Grands Travaux de Haussmann

 

Vendredi 30 janvier 2015

■ Les travaux de Haussmann :
les démolitions consécutives aux Grands Travaux et les réactions historiques.

 

Vendredi 6 février 2015

■ Le désert de l'île de la Cité. Les destructions sélectives. Contourner ou raboter les édifices majeurs.

 

Vendredi 13 février 2015

■ Les réactions des archéologues. Les regrets.

 

Vendredi 20 février 2015

■ Le dégagement des Arènes de Lutèce.

 

Les destructions de la Commune

 

Vendredi 27 février 2015

■ Les destructions lors de la Commune : les bombardements de Paris.
La Colonne Vendôme et l'hôtel de Thiers.

 

Vendredi 6 mars 2015

■ La « semaine sanglante » : Paris incendié. La disparition des Tuileries.

 

Vendredi 13 mars 2015

■ Les témoins. La poétique des ruines. Les touristes, les guides, les images.

 

De la fin du XIXe siècle à nos jours :
la poursuite des démolitions ordinaires et les réactions patrimoniales

 

Vendredi 20 mars 2015

■ Fin XIXe-XXe siècles : l'ouverture de voies nouvelles.
Destructions : la Banque de France, la Cour du Dragon, hôtels et églises.

 

Vendredi 27 mars 2015

■ Les sociétés de sauvegarde. La Commission du Vieux Paris.
Le décret Bonnier et la « beauté de Paris ».

 

Vendredi 3 avril 2015

■ La démolition des prisons de Paris.

 

Vendredi 10 avril 2015

■ L'urbanisme destructeur, les « îlots insalubres ». Les « rénovations ».

 

Vendredi 17 avril 2015

■ La ville patrimoniale du XXe siècle, le « façadisme ». L'affaire des Halles. Chronique des démolitions.
Vers la ville musée ?

 

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Le site de la Ville de Paris

 

Le cinquième numéro de la revue de recherche de l'École du Louvre est disponible en ligne (à partir du 15 octobre 2014). Il propose des articles issus des meilleurs travaux des élèves de deuxième et troisième cycles ainsi que des recherches en cours des membres de l'équipe de recherche, enseignants et partenaires.
Le lecteur pourra également trouver un résumé en français et en anglais, plus une courte biographie des auteurs.

 

Sommaire du numéro 5

 

Editorial
Equipe de récherche

 

Articles
■ La collection de vases grecs du marquis de Northampton (1790-1851)
entre archéologie et sciences de la nature.
Marie-Amélie Bernard.

 

■ L'artisanat touristique du Sud-Ouest des États-Unis.
L'exemple des objets collectés par Alphonse Pinart à Santa Fé, à la fin du XIXe siècle.
Éloïse Galliard.

 

■ Regard sur les statuettes hindoues et bouddhiques en bronze d'Indonésie.
Leur rôle pour la connaissance de la civilisation javanaise ancienne et ses liens avec l'Asie du Sud et du Sud-Est.
Mathilde Mechling.

 

■ Le Tigre, le Louvre et l'échanges de connaissances archéologiques visuelles
entre la France et la Grande-Bretagne aux alentours de 1850.
Mirjam Brusius.

 

■ Le regard des photographes commerciaux.
Quelques clichés du fonds égyptien de la Collection Fouad Debbas à l'étude.
Yasmine Chemali et Anne-Hélène Perrot

 

■ Émile Guimet et la morsure du canard égyptien. Un curieux au musée de Boulaq
Thomas Lebée.

 

■ L'exposition préhistorique de la Galerie de l'Histoire du travail en 1867.
Organisation, réception et impacts.
Charlotte Quiblier.

 

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Consultez les Cahiers de l'École du Louvre (à partir du 15 octobre) :

 

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Avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso

 

Maison Bonfils, Ascension de la Grande Pyramide de Chéops (détail), vers 1880, © Beyrouth, The Fouad Debbas Collection,
inv. TFDC_402_098_0114_01

 

Dans le cadre des séminaires complémentaires de première année de deuxième cycle (M1) proposés par des établissements partenaires, une nouvelle opportunité est ouverte cette année aux élèves de l'École du Louvre spécialisés dans les domaines des arts décoratifs.
Adossé au parcours « Arts décoratifs » du Master d'histoire de l'art de l'Université Charles de Gaulle-Lille 3 dirigé par Patrick Michel, ce nouveau séminaire est consacré à l'« Histoire des arts décoratifs du XVIIe siècle au XIXe siècle ». Il bénéficie d'un partenariat avec deux institutions muséales prestigieuses : la Wallace Collection à Londres et les musées des Arts décoratifs à Paris. Dispensé en langues anglaise et française, il permettra aux élèves de bénéficier d'une double approche, un enseignement théorique et une formation pratique et technique, au plus près des collections, avec une journée aux Arts décoratifs et deux jours in situ à la Wallace Collection.

 

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Coordinateurs du séminaire :
Olivier Gabet,
conservateur en chef du patrimoine, directeur des musée des Arts décoratifs, Paris
Patrick Michel,
professeur, Université Charles de Gaulle-Lille 3
Sophie Mouquin,
maître de conférences, Université Charles de Gaulle-Lille 3,
directrice des études, École du Louvre.

 

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Wallace Collection

 

Paru en octobre 2014, le cinquième volume de la collection des « mémoires de recherche de l'École du Louvre » est consacré à Un art de la fête au Mali. Masques et marionnettes dans le théâtre traditionnel des peuples bamana, malinké et bozo.

 

Cet ouvrage, issu du mémoire de recherche de troisième cycle soutenu par Amaëlle Favreau (prix de l'Association 2010), s'attache à cette forme particulière de théâtre de tradition animiste qui a cohabité avec l'islamisation et survécu jusqu'à nos jours. Témoin d'une recherche approfondie, complété par un important corpus photographique original et inédit, ce volume permet de restituer à cet art du théâtre de marionnettes sa dimension d'art total et de témoigner de sa grande richesse symbolique et iconographique.

 

Dans sa première partie, le mémoire retrace l'histoire du Mali jusqu'à son indépendance, présente le contexte socioculturel au sein duquel évoluent les peuples bamana, malinké et bozo et souligne l'importance des structures sociales, des religions traditionnelles et le rôle des associations de jeunesse dans l'organisation des réjouissances. La seconde partie aborde les masques et le théâtre traditionnel maliens : déroulement des fêtes, rôle de la musique, des instruments et des chants, pour étudier et établir une typologie précise des objets théâtraux, marionnettes et masques dans leur extraordinaire diversité.

 

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Un art de la fête au Mali.
Masques et marionnettes dans le théâtre traditionnel des peuples bamana, malinké et bozo.
par Amaëlle Favreau
Collection « Mémoires de recherche de l'École du Louvre »
ISBN 978-2-9041-8737-5
Prix : 50 €
École du Louvre
Réunion des musées nationaux-Grand Palais

 

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Collection « Mémoires de recherche de l'École du Louvre »
Les travaux de recherche de fin d'études de l'École du Louvre, « thèses » et « mémoires de deuxième et de troisième cycles », couvrent des champs très étendus dans les domaines de l'histoire de l'art, de l'archéologie, de l'ethnographie et de la muséologie. La collection des « Mémoires de recherche » a pour but d'éditer et de diffuser les meilleurs de ces travaux qui témoignent de la vitalité et de l'originalité de la recherche à l'École du Louvre.

 

Pour en savoir plus : site de l'Ecole du Louvre

Masque de lion, Bamana, Mali. Photo : © S.Sionneau

 

Proposé dans le cadre du Labex Création, Arts et Patrimoines, en partenariat avec l'INHA et l'École du Louvre, le colloque international Spécimens de collection. Collecter et collectionner par-delà nature et culture (de la fin du XVIIIe siècle à nos jours) vise à interroger les pratiques de collecte, de collection et de mise en exposition à la rencontre entre le domaine des sciences naturelles et celui des sciences sociales (archéologie, ethnologie, histoire, histoire de l'art). Et posant la question des pratiques plutôt que celle des modèles, l'objectif est de décrire et d'analyser les affinités ou les interférences à l'oeuvre sur le terrain des collectes, dans le fonctionnement des musées et dans l'intimité des collections privées.

 

Avec la participation de : Julien Bondaz (CREA, Université Lumière Lyon 2), Dominique Jarrassé (École du Louvre, Université Bordeaux Montaigne), Pierre-Louis Blanchard (Université de Lucerne), Paul van der Grijp (Université Lumière Lyon 2), José María Lanzarote (Centre Alexandre Koyré), Philippe Peltier (musée du quai Branly), Serge Reubi (Centre Marc-Bloch, Berlin), Nélia Dias (ISCTE-IUL, Université de Lisbonne), Pierre-Yves Lacour (Université Paul Valéry-Montpellier 3), Danielle Buyssens (musée d'ethnographie de Genève), Thomas Guindeuil (Centre Français des Études Éthiopiennes), Frédéric Keck (musée du quai Branly), Cyrille Bret (Haute École des arts du Rhin), Brigitte Derlon (LAS, ÉHESS), Monique Jeudy-Ballini (LAS, CNRS)

 

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Comité scientifique et d'organisation :
Julien Bondaz (CREA, Université Lumière Lyon 2),
Nélia Dias (ISCTE-IUL, Université de Lisbonne)
Dominique Jarrassé (École du Louvre, Université Bordeaux Montaigne)

 

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Spécimens de collection
Collecter et collectionner par-delà nature et culture (de la fin du XVIIIe siècle à nos jours)
3 novembre 2014, École du Louvre, Amphithéâtre Dürer, Place du Carrousel, 75001 Paris
4 novembre 2014, INHA, Salle Vasari, 2, rue Vivienne, 75002 Paris

 

Entrée libre en fonction des places disponibles

 

Télécharger le programme

SIXT (Haute Savoie) © DR

 

Prolongement du groupe de recherche et du séminaire d'« Histoire de la photographie » (1), cette deuxième journée d'étude, ouverte aux élèves, étudiants, professionnels, collectionneurs et amateurs, s'interroge sur Croire (encore) en la photographie ?

 

Un débat riche et historique entoure en effet la question des relations entre croyance et photographie. Il a souvent été nourri par l'étude des rapports de la photographie à la réalité, fondée sur un postulat d'exactitude et d'objectivité. Des ouvertures venues de l'histoire culturelle, comme de l'histoire de l'art et des sciences, ont offert d'explorer nos comportements face aux photographies et aux valeurs probatoires que nous aimons leur accorder. Du témoignage d'information à l'image intime, nous savons que la représentation photographique est une construction où les codes et les techniques jouent à plein dans la relation avec le spectateur.
Posons alors la question différemment en partant de ceux qui produisent les images : ne sont-ils pas les premiers à y croire, ou du moins à vouloir y croire ? Le photographe ne peut se résumer au rôle de celui qui piège l'attention, il faut considérer sa pratique au-delà de seules intentions et tenter de mesurer sa ferveur dans l'instrument qu'il mobilise. Les croyants en la photographie ne sont-ils pas avant tout ceux qui la font avant même ceux qui la regardent ?
L'hypothèse posée à partir des travaux menés dans le master de recherche peut se résumer ainsi : ne faut-il pas parler des « manières de croire » aux photographies ? Ce qui se joue entre le photographe et le spectateur relèverait d'une forme de contrat voire d'un pacte. Ce sont ces « manières de croire » aux images qui seront évoquées à travers les figures du savant et de l'artiste, des pratiques du commerce et de la dévotion, des attitudes du militantisme et du témoignage.

 

Journée d'étude
Croire (encore) en la photographie ?
Avec le soutien de la Fondation d'entreprise Neuflize Vie
Le 13 novembre 2014, École du Louvre, amphithéâtre Michel-Ange.
Entrée gratuite dans limite des places disponibles
Inscription obligatoire sur : colloques[a]ecoledulouvre.fr

Télécharger le programme

 

Direction scientifique :
Dominique de Font-Réaulx,
conservatrice en chef du patrimoine, musée du Louvre, directrice du musée national Eugène Delacroix,
et Michel Poivert,
professeur d'histoire de l'art contemporain et d'histoire de la photographie, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

 

Avec la participation de : Marie Robert (musée d'Orsay), Dominique de Font-Réaulx (musée du Louvre, musée national Eugène Delacroix), Étienne Eichholtzer (École du Louvre), Allison Huetz (École du Louvre), Fanny Brulhart (École du Louvre), Marie Jeuffrain (École du Louvre), Christine Barthe (musée du quai Branly), Michel Poivert Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne), Stella MMelbye (École du Louvre), Céline Glatard (École du Louvre), Max Bonhomme (École du Louvre), André Gunther (École des hautes études en sciences sociales).

 

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(1) Le groupe de recherche de Master 1 et le séminaire de Master 2 consacrés à l'« Histoire de la photographie » (1) s'organisent au contact de professionnels responsables de collections de photographies. Il explore les contours d'un champ d'étude qui relie les métiers de la conservation et la recherche en sciences humaines et sociales, en abordant les questions méthodologiques, historiques et esthétiques. Autour de la thématique de la collection, ils abordent l'ensemble de ses enjeux liés à sa constitution, à sa conservation, à son développement et à sa valorisation, dans les institutions publiques comme au sein des fondations privées.

 

Coordinateurs du groupe de recherche et du séminaire :
Dominique de Font-Réaulx,
conservatrice en chef du patrimoine, musée du Louvre, directrice du musée national Eugène Delacroix,
et Michel Poivert,
professeur d'histoire de l'art contemporain et d'histoire de la photographie, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne

 

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La chaire d'« Histoire de la photographie » (premier cycle),
le groupe de recherche et le séminaire d'« Histoire de la photographie » (deuxième cycle)
La bourse d'« Histoire de la photographie » (troisième cycle)
bénéficient du soutien de la Fondation d'entreprise Neuflize Vie

 

Oeil à New York © Ivan Terestchenko

 

Dans le cadre d'une coopération avec l'Université de Montréal, l'École du Louvre participe à un ensemble de formations conjointes avec le programme de maîtrise en muséologie de cette institution. Ces actions communes prennent la forme de programmes d'enseignement, de projets de recherche appliquée en muséologie, et d'échanges d'enseignants ou d'étudiants.

 

Ainsi, une vingtaine d'élèves de l'École participent chaque été à un programme d'initiation à la recherche appliquée en muséologie qui se déroule en collaboration avec les principaux musées de Montréal et l'Université de Montréal. A titre de réciprocité, un programme intitulé « Muséologie française » est proposé à l'automne aux étudiants de la maîtrise en muséologie de l'Université de Montréal et de l'Université du Québec à Montréal.

 

20 étudiants canadiens suivront donc, du 13 au 24 octobre 2014, le « Séminaire de muséologie française ». Proposant un aperçu des caractéristiques muséologiques et patrimoniales françaises, selon un programme mêlant conférences, rencontres et débats avec des professionnels des musées et du patrimoine, visites de musées, d'expositions, d'institutions, de sites et de services exemplaires.
A la suite de cette expérience, les étudiants canadiens devront rendre un rapport, individuel, qui sera évalué par l'École du Louvre et validé par leur université comme trois crédits d'étude pour l'obtention de leur maîtrise en muséologie.

 

Ce séminaire est soutenu par l'Office franco-québécois pour la Jeunesse (OFQJ)

 

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Principales visites

Musée du Louvre, réserves du musée des arts décoratifs, réserves du musée du Petit Palais, musée Galliera, musée de la chasse et de la nature, musée du quai Branly et pavillon des Sessions, musée national du château de Versailles, Jardins de Versailles, Cité nationale de l'Histoire de l'immigration, musée national du Moyen Age, Thermes et Hôtel de Cluny, Foire internationale d'art contemporain (FIAC), Centre Pompidou-Metz, musées de la Cour d'Or, Muséum d'histoire naturelle, musée d'Orsay...

 

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Université de Montréal
Université du Québec à Montréal
Office franco-québécois pour la jeunesse

Université de Montréal © DR

 

Inscriptions en cours pour ce cycle consacré à Donatello qui inaugure le nouveau programme de cycles « découverte » 2014-2015. Ouvertes au plus large public, ces sessions sont proposées ponctuellement durant l'année autour de sujets thématiques d'archéologie et d'histoire de l'art en rapport avec l'actualité des musées et de la recherche. Chaque cycle de cinq séances (cinq lundis, de 19h00 à 20h30) comprend des cours magistraux et une visite d'application dans un musée ou un monument de Paris.

 

■ Cycle découverte : Donatello
par Neville Rowley,
chercheur associé, Bode-Museum, Berlin
chargé du catalogue raisonné des oeuvres de Donatello appartenant ou ayant appartenu aux musées de Berlin

 

Les 17, 24 novembre, 1er, 8 et 15 décembre 2014, de 19h00 à 20h30.
Une visite d'application au musée du Louvre (département des sculptures)

 

Télécharger le programme

 

Information et tarifs   cycles.decouverte[a]ecoledulouvre.fr
01.55.35.18.37

 

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« Donatello (vers 1386-1466) est un artiste dont tout le monde connaît le nom sans souvent être capable de citer une seule oeuvre. L'une des raisons de cet « aveuglement » tient dans le fait que le grand sculpteur de la Florence des débuts de la Renaissance n'a cessé de se renouveler, produisant constamment, et pour toute l'Italie, des monuments publics ou des reliefs à destination domestique dans des média les plus variés, du marbre au bronze, du bois à la terre cuite, sans oublier le vitrail. Une telle diversité a de quoi troubler : Donatello ne serait-il qu'un insatiable touche-à-tout, incapable de trouver sa voie ? Ou bien ce changement permanent ne serait-il pas plutôt le signe d'une modernité certaine, comparable à l'attitude d'artistes bien plus proches de nous ?
Etroitement lié aux récentes publications sur le sujet, ce cycle n'a qu'un objectif : rendre visible le génie multiple de cet artiste phare du Quattrocento. » N.R.

 

Rencontre des grandes écoles « Culture » à l'École du Louvre avec Fleur Pellerin. Mardi 23 septembre 2014, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, a réuni à l'École du Louvre les 101 directeurs des établissements de l'enseignement supérieur « Culture ». Au programme de cette rencontre : présentation du réseau constitué par les écoles d'enseignement supérieur « Culture ». Les différentes interventions ont porté sur plusieurs thèmes, dont la nécessité d'une pédagogie spécifique et innovante, la forte dimension professionnelle, la recherche au coeur du système de formation, l'insertion dans les territoires et à l'international.
En savoir plus

 

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Philippe Durey, conservateur général du patrimoine, directeur de l'École du Louvre depuis septembre 2002, a été renouvelé dans son mandat par décret du Président de la République en date du 1er octobre 2014 paru au Journal officiel du 3 octobre 2014.

 

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